Mini rEvo III
Vendredi 17 Avril 2009
De retour à Portissol, mais cette fois-ci pour tester le mini rEvo III de Tybo. Le rdv était fixé le vendredi ap midi après le boulot, direction Sanary.
Petites explications complémentaires sur la machine, nettoyage et hop remontage. Test dépression ok, calibration ok, c'est parti...
Nous descendons les marches du parking privé et hop à la baille. Que c'est bon d'avoir une maison quasiment les pieds ds l'eau !!
Bon je fais rapide sur la plongée car ce n'est pas le but ici : près de 80min à se balader... On aura débuté de jour et fini nuit noire et on aura chatouillé un lièvre de mer, aveuglé et caressé une petite seiche et aperçu un corb. Pas mal pour une plonge ds 10m d'eau !
Venons en au recycleur...
Hors de l'eau, avec 2kg sur le dessus de la coque et 1 vers le bas, il pèse dans les 30kg. Bien moins que ma config 15L qui tape ds les 35/37kg !!
L'absence de Faux Poumons (FP) permet d'enfiler le harnais aussi aisément qu'en ouvert et le volume équivaut à un petit bi, un peu comme le mini Meg. Il n'y a quasiment rien à démonter : tuyaux, couvercle et cassettes de chaux. Tout reste en place : électronique (shearwater), HUD, sondes, électrovanne, ADV etc... Ils pendent juste hors de leur emplacement pendant le séchage. Les FP étant collés à la carcasse, ils ne se démontent pas non plus.
Par conséquent la mise en service du rEvo est quasi aussi rapide qu'en ouvert mais le rinçage des FP demande de bouger le tout et de faire attention à ne pas noyer les sondes ou les connexions de l'électrovanne.
Comme de partout le recycleur est une affaire de compromis et le fait de ne rien démonter a ses avantages et inconvénients.
Une fois ds l'eau, il se fait complètement oublier et ne pas avoir les FP sur le devant est tip top. De plus les FP ds le dos permettent d'avoir un bon trim car on se retrouve naturellement à plat (ou quasi).
J'ai été très surpris par l'aisance respiratoire en condition normale de plongée. En étant quasi à la verticale il faut expirer hors de la boucle le surplus qu'il nous envoie mais il reste confortable. En revanche l'exercice du poirier demande un bon effort inspiratoire mais cela ne me dérange pas trop, par contre sur le dos, il devient inconfortable avec une expiration que je trouve très dure.... Ceci dit on passe peu de temps sur le dos et cela risquerait de mouiller la chaux, ce qui n'est pas souhaitable.
Je trouve le DSV assez bruyant mais bon là on chipote. On entend aussi le clac clac des soupapes inspiratoire et expiratoire.
Côté injection, le solénoïde est silencieux et concernant l'ADV, je n'ai jamais réussi à l'entendre... Il est vrai que mélanger une vanne KISS à une électronique parachute fait que les injections se font plus rares (je n'ai que très rarement injecté d'oxy manuellement) et que les batteries du solénoïde durent beaucoup plus longtemps puisqu'elles sont bien moins sollicitées.
Concernant la plaque en plastique blanc qui glisse depuis la backplate jusque sur les fesses.... C'est moche, ça ne va avec rien mais... putain que c'est bon !! ;-)
Cette plaque soulage les lombaires et l'ensemble repose sur le dessus des fesses, un peu comme un 15L. Du coup fini le mal de dos ! C'est une très bonne idée. Hors de l'eau elle se glisse derrière le harnais et ni vu ni connu, le CCR peut reposer droit.
Bref plus que séduit par cette machine qui se positionne dans le trio gagnant (selon mes choix...).
Après les essais, il est venu le temps de la réflexion.... Que choisir !